Informations pour les médias

Informations aux médias   

Les radioamateurs ne sont pas contre le PLC! Au contraire, nous sommes ouverts et intéressés par toute nouvelle technologie. Mais il existe des voies non polluantes du spectre radio, permettant de distribuer Internet et de faire des réseaux informatiques, tel que le téléréseau, l’ADSL, la fibre optique, le simples câble au contraire du PLC qui lui pollue.


(publié avec l’aimable autorisation de l’auteur, Paul Renkewitz)

Deutsch: In der Mitte des Textes.
Italiano: Alla fine del testo.

Français

Les Power Line Communication (PLC) menace le droit fondamental

 

  1. Situation de départ

Les entreprises traditionnelles, alors entreprises d’état Télécom, ont construit un vaste réseau fixe le siècle passé. En Suisse il s’agissait du Service des télécommunications de l’entreprise des PTT, puis pour une courte durée de Télécom PTT. La libéralisation a permis aux fournisseurs privés de prendre place dans le commerce Télécom. Les réseaux fixes existants sont une barrière infranchissable pour la libre concurrence ; les fils ne peuvent pas être séparés et regroupés différemment. L’euphorie de la communication fait croire que les PLC peuvent être introduites dans les ménages. Ce faisant le spectre radioélectrique est touché. C’est seulement par ce spectre qu’il est possible de transmettre librement au loin des nouvelles et des informations. Comme nous allons le voir plus loin, le droit fondamental à la diffusion d’information et à leur acquisition en serait prétérité.

 

  1. Que sont les PLC ?

Les PLC utilisent la haute fréquence pour le transport de données, soit des ondes électromagnétiques comme celles utilisées pour la transmission de signes et de données via l’éther  par tout émetteur de radio et de TV afin d’être captées par des appareils récepteurs. Cette haute fréquence doit être amenée par des lignes du réseau à courant fort, lignes non blindées, jusqu’aux ménages et entreprises, donc aux clients.

Jusqu’à présent la haute fréquence était toujours transportée exclusivement par des lignes blindées. Ce n’est pas que pour des raisons pratiques que le transport de la haute fréquence s’effectue par câbles coaxiaux et cavités, et dans certains cas par des lignes parallèles. L’émission en l’air n’est effectuée que par des antennes adaptées au rayonnement envisagé.

Les PLC ignorent toutes les choses précédemment citées, et il s’agit d’une méthode de transmission primitive, anarchique, qui avait déjà été utilisée au cours de la 2e guerre mondiale, à une époque où les perturbations par ondes radio n’étaient pas d’actualité. Plus tard cette méthode a trouvé une utilisation avec des fréquences plus basses sur le réseau à courant fort pour enclencher et déclencher l’éclairage public et pour piloter la distribution du courant. Il s’agit ici ou là de courtes impulsions. Commercialiser cette méthode n’a aucun sens, car il y a de des techniques bien meilleures pour la transmission des données.

 

  1. Rayonnement de la haute fréquence à vaste échelle par les PLC – une pollution générale

Lorsque la haute fréquence est rayonnée par une antenne, l’intensité du rayonnement diminue au carré de la distance. Comme les PLC ne sont pas transportées par câble coaxiaux, ni par cavités, mais au contraire par des lignes de courant électrique jusque vers l’utilisateur, le rayonnement est quant à lui très fort dans les villes, les agglomérations et surtout dans les immeubles, donc dans le voisinage des gens et des animaux. Le réseau électrique ne peut pas être accordé comme une antenne. C’est pourquoi le transport de la haute fréquence crée de multiples radiations et de grosses pertes.

Des essais sur une large échelle l’ont démontré : chaque fil d’une installation électrique domestique rayonne la haute fréquence des PLC, que ce soit du fil pour la lumière et les prises de force. Ceci en permanence, jour et nuit, toute l’année, comme une station de base pour la téléphonie mobile. Les personnes qui ont travaillé toute la journée dans le smog informatique ne trouve pas le sommeil durant la nuit. Les gens se trouvent toujours et en tout temps à proximité de radiations PLC, par l’installation dans la maison, les prises, les lampes, les câbles pour les lampes et les appareils électriques comme les machines à café, le fer à repasser, les ordinateurs ; tous rayonnent alors de la haute fréquence.

 

  1. PLC en pratique

Les essais pratiques en Allemagne ont démontré que le niveau de signal selon les dispositions d’utilisation NB30 est trop bas pour pouvoir exploiter les PLC sans gêne. Les signaux mesurés alors affichaient des niveaux de 50 et 60 dBµV ou ~ 300 μV ! A titre de comparaison, un signal avec S9 correspond à 34 dBμV ou 50 μV. Le réseau est une grande source de perturbations provoquées par les interrupteurs, les appareils, les ordinateurs, etc. C’est pour cela  qu’il faut craindre une augmentation massive et légalisée de ces niveaux. On a aussi constaté qu’en respectant la norme NB30, on ne pouvait plus capter une forte station de radiodiffusion dans un logement ! Les normes internationales pour la réception radio concernent les logements. Comme les récepteurs et les installations stéréo utilisent des antennes ferrite ou des cadres, ils sont toujours perturbés (en réception directe sans téléréseau) lorsqu’ils sont à proximité d’un champ créé par les PLC. Même la radio numérique sur les ondes longues, moyennes et courtes (DRM) est perturbée par des coupures ou une interruption totale. Les radios et TV alimentés par le téléréseau ne peuvent pas être utilisés en opposition à ces considérations. Ce n’est plus de la radiodiffusion (broadcasting), mais de la radio à bande étroite ou de la radio locale (narrowcasting).

Comme les ordinateurs et les systèmes de communications modernes demandent des vitesses toujours plus élevées, il faut aussi que le débit binaire suive. En Allemagne une nouvelle ordonnance (VSiFunk = Verordnung zum Schutz von zu Sicherheitszwecken verwendeten Empfangs- oder Sendefunkgeräten) devrait permettre d’atteindre cet objectif et devrait remplacer la norme NB30.

 

  1. PLC – jamais!

Même si la Suisse par exemple édictait une norme plus sévère pour les PLC, réduisant la puissance PLC allemande NB30 actuellement admise de 30% à 60%, nous aurions tout de même des perturbations importantes par les PLC.

Nos offices fédéraux compétents ne sont pas à même aujourd’hui de faire appliquer les prescriptions (déjà très succinctes) sur la protection contre les perturbations. Ils se reposent sur un label de qualité, par exemple celui de l’UE. Nous avons déjà des cas d’urgence avec les câblo-distributeurs qui utilisent des systèmes de câbles coaxiaux déficients, polluant toutes les agglomérations et les localités en utilisant les canaux spéciaux. Le téléspectateur a l’impression que l’OFCOM et OFEFP font preuve d’indulgence à l’égard des câblo-distributeurs.

Si nous avions les PLC, l’application intégrale des prescriptions – avec le contrôle du respect des valeurs limites – ne serait pas assurée. Les deux offices fédéraux, OFCOM et OFEFP, n’ont probablement pas encore réalisé que le commerce des PLC a déjà stocké en grandes quantités des modems sur ses étalages. Les PLC ne sont pas encore autorisées, et l’ancienne Entreprise des PTT n’aurait pas attendu aussi longtemps pour confisquer de tels stocks afin de faire respecter le droit communautaire et protéger une minorité.

Les radioamateurs ont leurs antennes sur le toit des immeubles ou à l’air libre. Ils se sont toujours efforcés d’éviter des perturbations sur les appareils et installations des voisins. En cas de nécessité ils sont aussi disposés à aider pour les éliminer. En outre les antennes d’amateurs ne rayonnent que peu de temps – on tient compte de l’énergie rayonnée lorsque l’émetteur est exploité à pleine puissance. Les radioamateurs sont la plupart du temps en réception, et pas en émission. Les PLC sont sur émission en permanence et repose sur l’arbitraire. Faire valoir ses droits pour un individu ou un petit groupe lorsque cela est possible pose de grosses difficultés, particulièrement si l’Etat garant de l’ordre ne semble pas vouloir imposer des garde-fous.

Le Japon, la Finlande ont interdit les PLC. En interdisant les PLC en Suisse notre Conseil fédéral pourrait donner un signal fort au-delà des frontières, particulièrement à l’adresse du gouvernement allemand.

 

  1. L’USKA et les PLC

L’USKA (Union Suisse des Amateurs d’ondes courtes) est une association apolitique. Les PLC menacent l’existence des ondes courtes et l’activité qui y règne, tout comme le droit fondamental et celui de la communauté. Un cadre est maintenant balisé et l’USKA doit y faire de la politique : peut et doit ! En  relation avec les PLC elle doit faire valoir le droit des radioamateurs à la liberté d’utiliser les ondes courtes. Notre organisation a jusqu’à présent agit en combattant individuel. Ainsi elle n’a été ni efficace, ni combative. Le contre-pied suppose que l’USKA ne fasse plus valoir que son intérêt particulier, mais qu’elle s’associe avec les autres utilisateurs pour qui il est aussi vital que le spectre des ondes courtes soit maintenu, qu’elle unisse sa force avec les autres en vue de faire partir les intrus du spectre des ondes courtes.

Cette lutte contre les PLC doit se dérouler sur deux plans : l’information par les médias et la voie juridique. Je pense que l’USKA doit tenir des conférences de presse avec les médias, qu’elle doit se manifester énergiquement et avec véhémence pour avoir la parole lorsque des articles sur les PLC paraissent dans les médias. Dans cet ordre d’idée, il faut aussi que les conseillers nationaux soient régulièrement informés, connaissent les prises de position, etc. Sur le plan juridique il faudrait examiner la légitimité du commerce, du marché, sur le plan du droit et des personnes physiques, et déposer plainte en cas de nécessité.

 

  1. Les PLC sont illégales

Les dispositions suivantes sont violées par les PLC :

  1. La Convention internationale sur les télécommunications de 1982. Elle vise à protéger les appareils de radio et de télécommunications contre les perturbations dommageables (art. 35) et garantit une utilisation rationnelle du spectre des fréquences (art. 153).
  2. Le Règlement radio international de l’UIT prescrit l’obligation pour les administrations nationales de protéger les systèmes radio des perturbations et des autres systèmes radio, ainsi que les appareils et installations, y compris ceux servant à la distribution d’énergie électrique ou de nouvelles.
  3. Les directives de la Communauté européenne sur la compatibilité électromagnétique (art. 3).

 

  1. L’attitude de notre Conseil fédéral, des Conseils et des autorités

Il semble que la Berne fédérale lorgne du côté de l’Allemagne et attend de voir ce qu’il s’y passe pour prendre une décision. On ne veut surtout rien rater ! L’observateur extérieur a inévitablement l’impression qu’il manque des compétences et de la motivation à tous les niveaux, que ce soit à celui des connaissances, de l’opérationnel, du juridique, de la direction, et une impuissance ainsi qu’une certaine incapacité à prendre des décisions. Cette manière de penser et de ne pas agir prétérite les citoyennes et citoyens de leurs droits juridiques d’être protégés, lèse leurs intérêts, lèse les minorités qui ne sont plus protégées non plus.

Comme on peut le relever au paragraphe 7, les instruments nécessaires pour se protéger contre les PLC existent. Mais ils ne sont pas utilisés par les autorités. Les services fédéraux compétents sont ici dans le collimateur. Il faut encore ajouter que la répartition des tâches entre les offices est une chose préjudiciable. On admet que l’ordonnance RNI est l’affaire de l’OFEFP et que les autres tâches du domaine radioélectrique sont pour l’OFCOM. Comme les deux offices ne se trouvent pas dans le même département, il est du devoir du Conseil fédéral dans son ensemble de clarifier cela afin que le travail en commun soit assuré et les doublons évités.

 

  1. Ondes radio et liberté d’opinion

La radio est le seul moyen qui assure la diffusion des nouvelles et des opinions en toute indépendance, sans restriction, sur le plan national comme sur le plan mondial. Tous les autres moyens de diffusion de nouvelles et opinions présentent des risques. Cela concerne internet, tout comme la transmission par câbles ou satellites, la télévision et la radio sur OUC. En  plus des risques techniques et humains viennent encore s’ajouter les risques de collusions et politiques. Celui qui considère que les ondes radio sont démodées – en Suisse cela concerne les ondes courtes et moyennes – méconnaît la réalité, souhaite restreindre la liberté d’expression en Suisse, ou empêcher la formation d’une opinion par l’étranger. Que la Suisse renonce définitivement à la radiodiffusion sur ondes courtes pour la fin de l’année, dans une démocratie exemplaire et un pays du tourisme, n’amène pas la preuve de clairvoyance et de compréhension.

Puisque les essais en Allemagne ont clairement démontré qu’un émetteur de radiodiffusion même puissant ne pouvait plus être capté en présence de PLC, il est évident qu’une introduction massive et à large échelon aura pour conséquence de restreindre la liberté d’opinion et la liberté de réception. Les dispositions légales ne serviraient à plus rien. En Suisse ce serait une infraction à la nouvelle Constitution fédérale, art. 2, chi 1 et art. 16 chi. 1-3. En outre l’art. 17 doit aussi être pris en considération. Il n’est pas pensable, jusqu’à preuve du contraire, que le spectre des fréquences soit mis à disposition d’une technologie misérable et désuète, qu’il soit souillé et rendu inutilisable.

(traduction: HB9IAL)

 


Allemand

Power Line Communication (PLC) bedroht Grundrechte

1. Ausgangslage

Die traditionellen, ehemals staatlichen Telekom-Unternehmungen haben im letzten Jahrhundert grossflächig Festnetze aufgebaut. In der Schweiz erfolgte dies durch die Fernmeldedienste der PTT-Betriebe und danach kurzzeitig durch die Telecom-PTT. Die Liberalisierung hat es privaten Anbietern ermöglicht, ebenfalls ins Telekom-Geschäft einzusteigen. Die bestehenden Festnetze sind eine unüberwindliche Barriere für den freien Wettbewerb; Kabeladern können nicht einzeln aussortiert und neu gebündelt werden. Die Kommunikations-Euphoriker glauben, mit PLC in die Privathaushalte eindringen zu können. Damit gefährden sie aber das radioelektrische Spektrum. Nur dieses Spektrum erlaubt die unabhängige, grossflächige und sogar weltweite Uebermittlung von Nachrichten und Informationen. Wie aus den nachfolgenden Ausführungen hervor geht, würden damit Grundrechte der Informationsverbreitung und –beschaffung bedroht.

 

2. Was ist PLC?

PLC nutzt Hochfrequenz zum Transport von Daten, also elektromagnetische Wellen, wie sie auch zur Uebertragung von Zeichen und Daten im Aether genutzt wird und somit durch jeden Radio- und TV-Sender ausgesendet und dann mit Empfangsgeräten empfangen werden kann. Diese Hochfrequenz soll über das offene, nicht abgeschirmte Stromnetz in die Haus-halte und Betriebe, also zu den Abnehmern, also den Kunden, geführt werden.

 

Hochfrequenz wurde bis jetzt immer und ausschliesslich über geschlossene, also abge-schirmte Leitungen, transportiert. Nicht nur aus praktischen Gründen werden für den Transport von Hochfrequenz Koaxialkabel und Hohlleiter verwendet und in bestimmten Fällen nicht strahlende symmetrische Paralleldrahtleitungen. Der Austritt in den Aether erfolgt ausschliesslich über Antennen, die für eine angepasste Abstrahlung berechnet sind.

 

PLC ignoriert alle o.g. Sachverhalte, und es handelt sich um eine primitive, anarchische Uebertragungsmethode, die bereits um den Zweiten Weltkrieg angewendet worden ist, also zu einer Zeit wo Störungen durch und von Funk noch kein Thema waren. Später fand sie ihren Niederschlag im sehr niederfrequenten Bereich des Stromnetzes zur Ein- und Ausschaltung von Strassenlampen und zur Steuerung der Stromverteilung. Dort handelt es sich nur um sporadische, kurze Impulse. Dieses Verfahren zu kommerzialisieren ist völlig unsinnig, weil es für die Datenübertragung bedeutend besser geeignete Techniken gibt.

 

3. Grossflächige Hochfrequenz-Abstrahlung durch PLC – eine allgemeine Belastung

Wird Hochfrequenz über eine Antenne abgestrahlt, so nimmt die Strahlungsintensität im Quardrat der zunehmenden Entfernung ab. Weil PLC weder durch Koaxialkabel noch durch Hohlleiter zu einer Antenne, sondern offen über das Stromleitungsnetz zum Verbraucher geleitet wird, ist die Strahlung allgegenwärtig und in Städten, Agglomerationen und besonders in Gebäuden sehr hoch, also in nächster Nähe von Mensch und Tier. Das Stromnetz kann nicht wie ein Antennensystem angepasst werden. Deshalb ergeben sich beim Transport von Hochfrequenz enorm starke Abstrahlungen und damit grosse Verluste.

 

Grossflächige Versuche haben es gezeigt: Jeder Draht einer elektrischen Hausinstallation strahlt PLC-Hochfrequenz ab, sei es für Licht oder Kraft und dies permanent, also Tag und Nacht, jahraus, jahrein, gleich wie eine Mobiltelefon-Basisantenne. Personen, die tagsüber im Computer-Smog gearbeitet haben, finden auch in der Nacht keine Ruhe. Der Mensch befindet sich immer und jederzeit in nächster Nähe einer Vielfalt von PLC-Strahlern, also der Hausinstallation, den Steckdosen, den Lampen, den Kabeln für Lampen und elektrische Geräte, wie Kaffeemaschine, Bügeleisen, Computer; alles strahlt Hochfrequenz ab.

 

4. PLC in der Praxis

Die praktischen Versuche in Deutschland haben gezeigt, dass die Signalpegel gemäss Nutzungsbestimmung NB30 zu schwach sind, um PLC störungsfrei betreiben zu können. Dabei betrugen die gemessenen Pegel zwischen 50 und 60 dBμV bzw. ~ 300 μV. Zum Vergleich, ein KW-Signal von S9 entspricht 34 dBμV bzw. 50 μV ! Die Stromnetze sind voll von Störungen, verursacht von Schaltern, Geräten, Computern, etc. Deshalb bestehen Bestrebungen, den gesetzlichen Signalpegel massiv anzuheben. Es hat sich aber gezeigt, dass bereits unter Einhaltung der NB30 eine starke Rundfunkstation in einer Wohnung nicht mehr empfangen werden kann! Die internationalen Normen für den Radioempfang gelten für Wohnungen. Weil Radios und Stereoanlagen über Ferrit- oder kleine Rahmenantennen verfügen, sind sie (beim direkten, kabellosen Empfang) immer gestört, wenn ein PLC-Kraftfeld vorhanden ist. Auch das neue, digitale Lang-, Mittel- und Kurzwellenradio (DRM) wird gestört, indem Ausfälle bis zu vollständigen Unterbrüchen auftreten. Die kabelgebundene UKW Radio- und TV-Versorgung ist nicht Gegenstand dieser Betrachtungen. Sie gilt nicht als Rundfunk (Broadcasting), sondern als „Schmalfunk“ oder Lokalfunk (Narrowcasting).

 

Weil die modernen Computer- und Kommunikationssysteme immer höhere Geschwindigkeiten verlangen, müssen hohe Datenraten (Bitströme) übertragen werden können. Das soll in Deutschland mit einer neuen Verordnung, der VSiFunk (Verordnung zum Schutz von zu Sicherheitszwecken verwendeten Empfangs- oder Sendefunkgeräten), erreicht werden. Sie soll die NB30 ablösen.

 

5. PLC – niemals!

Auch wenn die Schweiz beispielsweise eine stark verschärfte Norm für PLC erlassen würde, also die zulässige PLC-Leistung gegenüber der aktuellen deutschen NB30 noch um 30% bis 60% reduzieren würde, so hätten wir trotzdem massive Störungen durch PLC zu gewärtigen.

 

Unsere zuständigen Bundesämter sind bereits heute nicht in der Lage, die geltenden (bereits stark reduzierten) Vorschriften betreffend den Schutz vor Störungen durchzusetzen. Sie verlassen sich auf ein Qualitäts-Logo, beispielsweise der EU. Zudem haben wir eine Notstandsituation bei den Kabelnetzverteilern, deren undichte Koaxial-Systeme ganze Agglomerationen und Ortschaften mit ihren Sonderkanälen radioelektrisch verseuchen und dies auch unter dicht beflogenen Flugrouten. Der Zuschauer hat den Eindruck, dass das BAKOM und das BUWAL dieses bunte Treiben der Kabelnetzverteiler wohlwollend dulden.

 

Hätten wir PLC, wäre der Vollzug der entsprechenden Vorschriften – und damit die Kontrolle der Einhaltung der Grenzwerte – überhaupt nicht gewährleistet. Dass der Handel PLC-Modems in grossen Mengen in den Verkaufsregalen aufgestockt hat, ist unseren beiden Bundesämtern, dem BAKOM und dem BUWAL offensichtlich noch nicht aufgefallen. PLC ist noch gar nicht bewilligt worden, und die alten Fernmeldebetriebe der PTT hätten mit einer Konfiszierung solcher Lager nicht lange zugewartet und so die Rechte der Allgemeinheit und nicht das Faustrecht einer Minderheit geschützt.

 

Die Funkamateure haben ihre Antennen auf Hausdächern und im Freien. Sie sind stets bemüht, Störungen von Geräten und Anlagen der Nachbarn zu vermeiden. Gegebenenfalls sind sie auch für deren Beseitigung behilflich. Zudem strahlen Amateurfunkantennen täglich effektiv nur wenige Minuten – rechnet man die abgestrahlte Leistung auf die volle Leistung des Senders in Betrieb um. Funkamateure sind den grössten Teil ihrer Zeit auf Empfang und nicht auf Senden. PLC stahlt dauernd und beruht auf Willkür. Die Durchsetzung ihrer Rechte ist für Einzelpersonen und kleine Gruppen wenn überhaupt möglich, dann zumindest ein grosses Problem, besonders dann, wenn der Staat als Ordnungshüter versagt, wie sich das gegenwärtig anzubahnen scheint.

 

Japan, Finnland haben PLC verboten. Mit einem Verbot für PLC in der Schweiz könnte unser Bundesrat einen weit über die Landesgrenzen hinaus hörbaren Paukenschlag mit Signalwirkung erzeugen, vor allem auch an die Adresse der Deutschen Bundesregierung.

 

6. Die USKA und PLC

Die USKA (Union Schweizerischer Kurzwellen-Amateure)  ist ein unpolitischer Verein. PLC bedroht aber die Existenz der Kurzwelle und damit unsere Aktivitäten und Grundrechte, auch der Allgemeinheit. Damit ist ein Rahmen abgesteckt, worin die USKA politisieren kann, darf und muss! Sie hat sich zum Ziel gesetzt, bezüglich PLC die Freihaltung der Amateur-Kurzwellenbänder zu erstreiten. Unsere Organisation hat bis jetzt als Einzelkämpferin agiert. Damit hat sie weder effizient noch effektiv gekämpft. Die gegenwärtige Lage gebietet, dass die USKA ihre Sonderinteressen nicht akzentuiert und sich mit allen anderen Betreibern, welche ein vitales Interesse an der Erhaltung des Kurzwellenspektrums haben, zusammenschliesst, um mit gemeinsamer Kraft gegen die Zweckentfremdung des Kurzwellenspektrums einzuschreiten.

 

Der Kampf gegen PLC muss auf zwei Ebenen, nämlich auf der medial-informativen und der juristisch-rechtlichen Ebene geführt werden. Damit meine ich, dass die USKA Medienkonferenzen veranstalten sollte, dass sie sich energisch und vehement zu Wort meldet, wenn Artikel in den Medien erscheinen, die PLC befürworten. Dazu gehörte auch, dass die Eidgenössischen Räte mit entsprechenden Informationen, Stellungenahmen, etc., regelmässig versorgt werden. Die juristisch-rechtliche Ebene würde dazu benötigt, die Rechtmässigkeit des Handelns, beispielsweise des Marktes, von juristischen und natürlichen Personen, zu überprüfen und wenn nötig einzuklagen.

 

7. PLC ist illegal

Durch PLC werden folgende Konventionen verletzt:

 

  1. Internationaler Fernmeldevertrag von 1982. Dieser schützt Funk- und Telekommunikationsgeräte vor schädlichen Störungen (Art. 35) und garantiert die rationelle Nutzung des Frequenzspektrums (Art. 153).
  2. Die internationalen Radio-Reglementierungen der UIT (Union internationale des télécommunications), welche den nationalen Verwaltungen die klare Verpflichtung auferlegen, Funksysteme vor Störungen durch andere Funksysteme, Apparate und Einrichtungen, einschliesslich solcher zur Verteilung von elektrischer Energie und Nachrichten zu schützen.
  3. Die Richtlinie der Europäischen Gemeinschaft zur elektromagnetischen Verträglichkeit (Art. 3).

 

8. Die Haltung unseres Bundesrates, der Räte und Behörden

Es scheint, dass Bundesbern nach Deutschland starrt, und die dortige Entwicklung abwartet, bevor entschieden wird. Man will auf keinen Fall etwas verpassen! Der Aussenstehende hat auch den unvermeidlichen Eindruck, dass es offensichtlich an Kompetenz und Durchsetzungsvermögen quer durch alle Bereiche, sei es fachlich, operativ, rechtlich/juristisch, wie auch in der Führung, fehlt und dass Ohnmacht und eine gewisse Unfähigkeit, Entscheide zu fällen, vorherrschen. Mit diesem Denken und Nichthandeln werden rechtlich geschützte, legale Interessen von Bürgerinnen und Bürgern verletzt und Minderheiten, welche sich im Unrecht befinden portiert, gefördert, geschützt.

 

Wie aus dem vorstehenden Abschnitt 7 klar hervor geht, sind die nötigen Instrumente für die Abwehr von PLC vorhanden. Sie werden aber von den zuständigen Behörden nicht genutzt. Im Visier sind hier vor allem die zuständigen Bundesämter. Kommt dazu, dass sich diese Aemter in einer Aufgabenteilung profilieren, welche der Sache abträglich ist. Damit ist gemeint, dass die NIS-Verordnung beim BUWAL und andere Aufgaben im radioelektrischen Bereich beim BAKOM unter gebracht sind. Weil die beiden Aemter nicht im gleichen Departement sind, wäre es deshalb eine Aufgabe für den Gesamtbundesrat, hier Klarheit durch eine Zusammenführung von verwandten und sich überschneidenden Aufgaben zu schaffen.

 

9. Radiowellen und die Meinungsfreiheit

Radio ist das einzige Medium, welches die völlig unabhängige, uneingeschränkte Verbreitung von Nachrichten und Meinungen, national wie weltweit, gewährleistet. Alle anderen Mittel zur Verbreitung von Nachrichten und Meinungen sind mit Risiken behaftet. Das Betrifft das Internet, wie auch die Uebertragung über Kabel und Satelliten, Fernsehen, also auch UKW-Radio. Zu den technischen und menschlichen Risiken kommen noch vertragliche und politische Risiken. Wer die Radiowellen – in der Schweiz betrifft das die Kurz- und die Mittelwelle – als veraltet bezeichnet, der sieht entweder die Tatsachen nicht oder er will die Meinungsäusserung in der Schweiz einschränken oder die Meinungsbildung (über die Schweiz) im Ausland, auch global beeinträchtigen. Dass sich die Schweiz auf Jahresende definitiv vom Kurzwellen-Rundfunk verabschiedet – und dies als Vorzeige-Demokratie und Tourismus-Land – zeugt nicht von Weitsicht und Verstand.

 

Weil PLC-Versuche in Deutschland ein klares Ergebnis gezeitigt haben, nämlich, dass auch starke Rundfunksender nicht mehr empfangen werden können, wenn PLC präsent ist, wird klar, dass bei einer grossflächigen, definitiven Einführung die Verbreitung der freien Meinung behindert und deren Empfang verhindert würde. Damit würden Grundrechte ausser Kraft gesetzt. In der Schweiz wäre das ein Verstoss gegen die nBV, Art 2, Ziffer 1 und Art. 16, Ziffern 1-3. Zudem würde Art. 17 tangiert (nBV = neue Bundesverfassung). Es kann deshalb nicht angehen, dass – entgegen besseren Wissens – das Spektrum der Radiowellen zu Gunsten einer miserablen Technologie alt geredet, verunreinigt und damit sogar unbrauchbar gemacht wird.

 


Italien

La Power Line Communication (PLC) minaccia i diritti fondamentali

 

1. Prefazione

Durante il secolo scorso le imprese di telecomunicazione di stato hanno costruito una vasta rete fissa. In Svizzera si trattava del servizio delle telecomunicazioni delle PTT e, per un breve periodo, di Telecom PTT. La liberalizzazione ha permesso in seguito a fornitori privati di prendere posto nel mercato del settore delle telecomunicazioni.  Le esistenti reti fisse sono una barriera quasi invalicabile per il libero commercio; le reti non possono essere separate ragruppate differentemente. L’euforia della comunicazione fa credere che PLC possa essere introdotta in tutte le case; così facendo lo spettro radioelettrico ne è colpito. È unicamente attraverso questo spettro che risulta possibile trasmettere liberamente. Come vedremo più in avanti, il diritto fondamentale alla diffusione e all’acquisizione di informazioni sarà toccato in modo negativo.

 

2. Cos’è la PLC ?

PLC utilizza alta frequenza, e dunque onde elettromagnetiche per il trasporto di dati e informazioni così come accade con i trasmettitori per l’emissione via etere di segnali radio e TV, segnali in grado di essere captati da apparecchi ricevitori.

Questa alta frequenza dev’essere trasportata utilizzando le linee della rete a corrente forte, quindi linee non schermate, sino ai clienti finali, siano essi imprese o economie domestiche.

Sino ad oggi l’alta frequenza è sempre stata trasportata utilizzando linee schermate ; è per ragioni pratiche che il trasporto dell’alta frequenza si effettua con cavi coassiali e cavità e, in alcuni casi tramite linee bilanciate. Per l’irradiamento si utilizzano antenne adattate alla frequenza d’emissione utilizzata.

Con la PLC si ignora semplicemente quanto sopra citato. Si tratta di un metodo di trasmissione primitivo, anarchico, che era stato già utilizzato durante la 2.a guerra mondiale, in un’epoca quindi dove le perturbazioni causate dalle onde radio non erano di certo d’attualità. Più tardi questo metodo ha trovato un’utilizzazione, utilizzando frequenze più basse su linee a corrente forte, per inserire e disinserire l’illuminazione pubblica e per gestire la distribuzione dell’energia elettrica. In questo caso si trattava di brevi impulsi. Commercializzare oggi la PLC non ha alcun senso in quanto esistono tecniche di trasmissioni dati sicuramente migliori.

 

3. Con la  PLC irradiazione di alta frequenza a vasta scala: un inquinamento generale.

Nel caso in cui l’alta frequenza è irradiata da un’antenna, l’intensità del segnale diminuisce al quadrato della distanza. Visto che PLC non è trasportata né da cavi coassiali, né da cavità ma, al contrario, tramite linee di corrente elettrica verso ed a partire dall’utilizzatore, l’irradiazione sarà maggiore negli agglomerati e soprattutto all’interno degli edifici; vale a dire nelle immediate vicinanze di persone ed animali.

La rete di distribuzione di elettricità non può essere accordata come un’antenna; ecco perché il trasporto di alta frequenza crea una molteplicità di irradiazioni e grosse perdite.

Prove su larga scala hanno dimostrato che ogni filo di un’installazione elettrica domestica irradia l’alta frequenza di PLC, sia esso un filo per l’illuminazione o per la corrente di forza.

 

E questo in permanenza, sia di notte che di giorno e durante l’intero anno; la stessa situazione delle stazioni di base per la telefonia mobile.

Le persone che lavorano tutta una giornata immersi nello «smog informatico » causato dai PC, hanno spesso disturbi del sonno. Con la PLC la gente si ritroverà immersa continuamente nelle radiazioni: tutti i fili, i cavi delle lampade, le lampade stesse, gli apparecchi elettrici, la macchina del caffè, il ferro da stiro, i computer: tutto questo irradierà alta frequenza !

 

4. La PLC in pratica

Prove pratiche effettuate in Germania hanno dimostrato che un livello del segnale secondo le disposizioni d’utilizzazione NB30 risulta troppo basso per esercitare la PLC senza che vi siano disturbi.

I segnali misurati hanno rilevato dei livelli di 50 e 60 dBµV oppure ~ 300 µV ! A titolo di comparazione, un segnale S9 corrisponde a 34 dBμV o 50 µV. La rete stessa è una grande sorgente di perturbazioni provocate da interruttori, apparecchi e ordinatori. È per questo che occorre comunque aspettarsi un grande aumento “legalizzato” di questi livelli. Si è anche constatato che, rispettando la norma NB30, nell’appartamento non era più possibile ricevere una forte stazione di radiodiffusione (le norme internazionali per la ricezione della radiodiffusione si basano su misurazioni effettuate all’interno delle abitazioni). Dato che ricevitori e impianti stereo utilizzano spesso antenne in ferrite o a quadro, essi risultano essere sempre disturbati (salvo con ricezione via cavo) in presenza di un campo creato dalla PLC. Anche le radio digitali sulle onde lunghe, medie e corte (DRM) risultano perturbate con interruzioni della ricezione, sia brevi che totali. A queste considerazioni non possono essere equiparate le radio e TV trasmesse via cavo: in questo caso non si tratta di radiodiffusione (Broadcasting) ma di trasmissioni a banda stretta o locale (Narrowcasting)

Visto che Computer e sistemi di comunicazione moderni necessitano di velocità di trasmissione sempre più elevate, anche le velocità di trasferimento devono seguire questa tendenza. In Germania una nuova ordinanza (VSiFunk = Verordnung zum Schutz von zu Sicherheitszwecken verwendeten Empfangs- oder Sendefunkgeräten) dovrebbe permettere di raggiungere questi obiettivi e rimpiazzare le norme NB30.

 

5. PLC – Mai !

Anche se la Svizzera dovesse emanare norme più severe, riducendo la potenza permessa per la PLC dal 30 al 60% rispetto alle norme tedesche NB30, i disturbi risulterebbero comunque importanti.

I nostri uffici federali competenti sono già oggi in difficoltà nel far rispettare le prescrizioni (di per sé molto limitative) sulla protezione contro le radiazioni. Si riposano su marchi di qualità come, per esempio, quelli in vigore nell’UE.

Già oggi vi sono urgenti problemi da risolvere con le imprese di distribuzione di segnali RTV via cavo che, utilizzando cavi coassiali di pessima qualità e utilizzando canali speciali, perturbano molti agglomerati urbani. Gli utenti hanno spesso l’impressione che l’UFCOM (Ufficio federale delle comunicazioni) e UFAFP (ufficio federale dell’ambiente, delle foreste e del paesaggio) facciano prova di grande indulgenza verso le imprese di distribuzione di segnali via cavo.

Con PLC l’applicazione integrale delle prescrizioni – controlli dei valori limite – non sarebbe sicuramente assicurata. I due uffici federali preposti (UFCOM e UFAFP) probabilmente non si sono ancora accorti che il commercio per la PCL ha già stoccato nei magazzini grandi quantità di modem, quando, in effetti, PLC non è ancora autorizzata. Forse l’impresa delle PTT non avrebbe atteso così a lungo prima di confiscare simili stock per far rispettare il diritto comunitario e di alcune minorità

I Radioamatori dispongono delle loro antenne sui tetti o comunque all’esterno. Essi si sono sempre sforzati di evitare qualsiasi disturbo o perturbazione agli apparecchi  ed alle installazioni dei vicini. In caso di necessità si sono sempre messi a disposizione per eliminare simili disturbi. Inoltre le antenne amatoriali irradiano per poco tempo e non sempre con la piena potenza di trasmissione. I radioamatori restano per la maggior parte del tempo della loro attività in ricezione, e non in trasmissione continua. La PLC, per contro, è una radiazione continua.

Per un individuo, o per un ristretto gruppo, far valere i propri diritti pone evidentemente grosse difficoltà, in particolare se lo Stato garante dell’ordine non sembra voglia imporre le regole.

Il Giappone, la Finlandia hanno proibito la PLC. Proibendo la PLC in Svizzera, il nostro Consiglio federale potrebbe dare un segnale forte ai paesi confinanti, in particolar modo al il Governo tedesco.

 

6. L’USKA e la PLC

L’USKA (Unione Radioamatori di Onde Corte Svizzeri) è un’associazione apolitica. La PCL minaccia l’esistenza delle Onde Corte e di tutta l’attività che vi si svolge, quindi in contrasto ad un diritto fondamentale di tutta una comunità. L’USKA può e deve reagire ! In relazione alla PLC deve far valere il diritto dei radioamatori alla libertà di poter utilizzare le Onde Corte. Il nostro organismo ha finora agito individualmente. Così facendo non riesce ad essere efficace e combattivo. La soluzione sarebbe che l ‘USKA non solo facesse valere il suo interesse particolare, ma che si associ con gli altri utilizzatori per i quali è vitale che lo spettro delle Onde Corte sia mantenuto libero ed utilizzabile e che abbiano l’interesse ad eliminare eventuali intrusi.

La lotta contro la PLC dev’essere effettuata su due livelli: informazione attraverso i Media ed utilizzando la via giuridica. Ritengo che l’USKA debba indire conferenze stampa e reagire con veemenza ed energia all’apparire di articoli che riguardano lo sviluppo della PLC. Inoltre è necessario che i Consiglieri nazionali siano informati regolarmente affinché prendano conoscenza di queste prese di posizione.

Sul piano giuridico si dovrebbe esaminare a fondo la legittimità di un simile commercio, sia dal punto di vista del mercato che di quello riferito ai singoli individui e, in caso di necessità, inoltrare denuncia.

 

7. La PLC è illegale

Le seguenti disposizioni sono violate dalla PLC :

 

  1. Convenzione internazionale sulle telecomunicazioni del 1982. Essa protegge da disturbi gli apparecchi radio riceventi e le telecomunicazioni in generale (art 35) e garantisce un’utilizzazione razionale dello spettro delle frequenze (art 153)

 

  1. Regolamento radio internazionale dell’ITU. Esso prescrive l’obbligo delle amministrazioni nazionali di proteggere i sistemi radio, così come altri apparecchi ed installazioni, da disturbi di altri sistemi, comprese le installazioni utilizzate per la distribuzione di energia elettrica.

 

  1. Direttive della Comunità Europea sulla compatibilità elettromagnetica  (art. 3).

 

 

8. L’attitudine del Consiglio federale e delle altre autorità federali

Si ha l’impressione che la Berna federale aspetti per vedere cosa succederà in Germania prima di prendere una decisione. Non si vuole in nessun caso sbagliare !

L’osservatore esterno ha inevitabilmente l’impressione che manchino motivazioni e competenze a tutti i livelli, siano esse conoscenze operative o giuridiche, e che vi sia un’incapacità ed una certa impotenza nel prendere decisioni.

Questa maniera di pensare ed agire pregiudica il diritto di tutti i cittadini di essere protetti nei loro interessi.

Come si può rilevare nel paragrafo 7, gli strumenti per proteggersi dai danni della PLC esistono, ma nel contempo non sono sfruttati dalle autorità. I servizi federali competenti sono qui direttamente coinvolti. Bisogna anche aggiungere che la ripartizione dei compiti e competenze non è ottimale. RNI è una chiara competenza dell’UFAFP, mentre le altre questioni del settore radioelettrico spettano a UFCOM; visto però che i due uffici non fanno parte dello stesso Dipartimento, sarebbe compito del Consiglio federale chiarire la questione per far si che il lavoro in comune sia assicurato e che si evitino doppioni delle attività.

 

9. Onde radio e libertà d’opinione

La radio è l’unico mezzo che assicura la diffusione indipendente di opinioni ed informazioni, senza restrizioni, sul piano nazionale e internazionale. Gli altri mezzi di diffusione, come per esempio la trasmissione via cavo, via satellite, la televisione e la radiodiffusione su OUC, presentano dei rischi. Oltre ai rischi prettamente tecnici si aggiungono rischi di controllo sia umani che politici. Chi considera che le onde radio – Onde Corte ed Onde Medie – siano ormai obsolete, non riconosce la realtà delle cose. In Pratica si desidera restringere la libertà d’espressione e si vuole ridurre la possibilità di formarsi un’opinione con informazioni provenienti dall’estero. Il fatto che il nostro paese, paese turistico e democratico, stia rinunciando definitivamente alla radiodiffusione sulle Onde Corte non è sicuramente un esempio di preveggenza.

Visto che le prove effettuate in Germania hanno dimostrato chiaramente che un trasmettitore di radiodiffusione, anche di potenza elevata, non poteva più essere ricevuto in presenza della PLC, è evidente che un’introduzione su vasta scala della PCL ha come conseguenza una riduzione della libertà d’opinione e del diritto all’informazione. In questo caso le disposizioni legali non servirebbero più a niente.

In Svizzera sarebbe un’infrazione alla nuova Costituzione federale (=CF), art.2, cap 1 e art. 16 cap 1-3. Anche l’art 17 della CF entrerebbe in considerazione.

È inimmaginabile, fino a prova contraria, che lo spettro delle frequenze sia messo a disposizione di una tecnologia primitiva ed obsoleta che rende lo spettro, praticamente, inutilizzabile per gli altri utenti.

 

 

(traduzione: HB9DOS / HB9EP)

Paul Renkewitz